Différentes techniques à la roulette

Vous avez enfin assimilé les règles de la roulette, vous appréciez de plus en plus ce jeu classique et vous aimeriez passer au niveau supérieur ? Alors, vous êtes sur la bonne page. Pour exceller dans ce domaine, vous allez découvrir de nombreuses techniques testées et approuvées par les plus grands joueurs de l’histoire.

Nous allons vous en présenter ici quelques-unes. Néanmoins, gardez à l’esprit que ces techniques ne peuvent en aucun cas déjouer le hasard. Elles représentent juste des moyens de s’assurer un minimum de gains sur une longue durée. Par ailleurs, notez aussi qu’elles ne fonctionnent pas sur les roulettes américaines comportant la case zéro et double zéro. En outre, vous ne pourrez les utiliser que pour les mises extérieures, disposant d’une chance sur deux de gagner.

La montante d’Alembert

Les origines de la méthode

Qui de mieux qu’un mathématicien pour élaborer une technique manipulant les probabilités ? La montante ou la pyramide d’Alembert a été conçue par Jean le Rond d’Alembert, mathématicien et philosophe du XVIIIe siècle. Avec ses nouvelles théories sur les équations à dérivées partielles, il était certainement le mieux placé pour proposer une martingale.

Le principe

Ce procédé fonctionne, comme tous les autres, dans des situations où les chances sont d’une sur deux. Dans le cas de la roulette, ce sera lors des mises sur les couleurs (rouge/noir), pair/impair et passe ou manque. La technique s’articule ainsi, vous pariez une somme :

  • si vous gagnez, vous vous retirez ;
  • si vous perdez, vous misez le double jusqu’à ce que vous gagniez.

Par exemple, si votre malchance persiste pendant 9 tours, en partant du chiffre 1, vos mises donneraient : 1 +2 +4 +8 +16 +32 +64 +128 +256 +512 = 1024.
Si le 10e tour s’avère gagnant vous aurez, tout de même, récupéré 1024.

Avantages

De cette façon, vous obtenez plus de probabilités de remporter de petits gains en tentant de couvrir vos précédentes pertes. La progression est lente et prudente.

Inconvénients

Néanmoins, avec ce fonctionnement, c’est l’escalade, avec le risque de ne plus pouvoir couvrir ses pertes au prochain coup. Pour être viable, cette méthode impose un budget inépuisable et une durée de jeu illimitée. Par conséquent un contexte pas vraiment réaliste.

La montante Hollandaise

Les origines de la méthode

Celle-ci constitue une variante à la pyramide d’Alembert. Contrairement aux autres techniques, son origine reste mystérieuse. Toutefois, elle se base également sur l’effacement des pertes.

Le principe

Le système promet de remporter une demi-pièce par tour lorsque vous atteignez le stade de l’équilibre entre pertes et gains. Autrement dit, vous devez effacer une perte en misant le coup suivant une unité de plus que celle-ci. Cela fonctionne ainsi :

  • Je mise 1, si je perds, je mise 2 jusqu’à couvrir toutes les pertes de 1.
  • Je mise 2, si je perds, je mise 3 jusqu’à couvrir toutes les pertes de 2.

Avantages

La progression est lente, vous empochez une demi-unité par coup gagnant si vous obtenez un parfait équilibre entre tours victorieux et perdants. Ensuite, elle reste simple à appliquer.

Inconvénients

Comme la précédente technique, il y a le danger de ne pas enchaîner assez de victoires pour couvrir ses dettes avant la fin de la partie. Cette technique implique aussi un budget encore plus important.

La méthode Zographos

Les origines de la méthode

Nicolas Zographos, célèbre joueur de poker grec, a utilisé sa mémoire impressionnante et ses facilités en mathématiques pour mettre au point cette méthode entre les deux grandes guerres.

Le principe

Le procédé de Zographos s’organise autour de 24 lancées de boules divisées en huit phases de trois tours. La première séquence sert d’observation sans aucun pari. La seconde, vous misez les mêmes configurations que la première étape. Puis, pour les suivantes, vous reproduisez les combinaisons dominantes. Donc, si le premier et le quatrième tour donnent une couleur rouge, vous pariez sur du rouge pour le septième. En revanche, s’il y avait deux couleurs différentes, il aurait fallu s’abstenir de miser. Ce modèle doit être imité jusqu’à la huitième séquence.

Avantages

Ce système possède une base peu risquée et elle peut se conjuguer avec d’autres. Le potentiel de gains est plus intéressant.

Inconvénients

Il est limité dans le temps de jeu et réclame une bonne mémoire pour retenir les séquences.

Le système de Wells

Les origines de la méthode

Charles Deville Wells fut un grand joueur victime de son succès. En 1891, il multiplie les victoires à la roulette, ce qui lui vaudra le surnom de Monte Carlo Wells. Fort de sa réputation, il se verra confier des fortunes, tant il promettait qu’il pouvait être plus rentable que n’importe quel autre placement boursier. Cet excès de zèle lui coûtera d’énormes dettes et finalement la prison.

Le principe

L’usage de cette technique est assez simple. Dans un premier temps, vous commencez la partie en jouant 5 unités. Ensuite, il faut l’augmenter d’une unité en cas de perte, et faire le contraire en cas de gain. En revanche, le seuil de 9 unités ne doit jamais être dépassé pour une mise. Voici un exemple :

  • 1er tour, vous aviez misé 5, mais vous perdez ;
  • 2e tour, vous pariez 6, et vous gagnez ;
  • 3e tour, vous pariez 4, etc.

Avantages

Ce système peut rapporter une demi-pièce par tour lorsque les coups victorieux et perdants s’alternent. En outre, en cas de réussites consécutives, vous prenez une large avance.

Inconvénients

Dans le cas d’une succession de tours défavorables, il peut être compliqué de rattraper le déficit engendré.

La méthode Fibonacci

Les origines de la méthode

Cette méthode tire ses origines de la fameuse suite de Fibonacci. Cette suite d’entiers serait liée au nombre d’or, un nombre qui régirait les proportions parfaites de la nature. Largement utilisée pour une variété de probabilités à travers le monde, pourquoi ne pas l’utiliser pour calculer le hasard ?

Le principe

Pour obtenir la suite de Fibonacci, il suffit d’additionner les deux chiffres précédents pour générer le suivant, cela donne : 1 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 8 ; 13 ; 21 ; 34 ; 55 ; 89…
Pour pratiquer cette technique, vous devrez appliquer cette suite logique à vos mises après chaque perte et les rétrograder de 2 positions à chaque victoire. Pour réussir à maintenir la progression, mieux vaut s’aider de notes. Voici un exemple :

  • Vous misez 1, vous perdez. Vous retenez 1 sur vos notes.
  • Vous misez 1 et perdez, vous notez 1-1.
  • Vous misez 2, vous perdez, vous avez 1-1-2 sur vos notes.
  • Vous pariez 3 et perdez, vous avez noté 1-1-2-3.
  • Vous pariez 5 et vous gagnez, rayez les 2 et 3 sur vos notes, il vous reste 1-1.
  • Vous pariez à nouveau 2 (1 +1), vous perdez, vous reprenez la suite 1-1-2.
  • Vous misez 3, vous gagnez, vous rayez le 1 et le 2, il ne vous reste que le 1.
  • Vous continuez jusqu’à rayer tous les chiffres de la suite.

Avantages

Elle demeure l’une des méthodes les moins risquées. Même dans le pire des cas, elle limite la casse. En outre, elle est adaptée à une partie courte.

Inconvénients

Le système nécessite de mémoriser une suite ou de la noter. De plus, sa lente progression ne favorise pas des gains conséquents.

La méthode Labouchère

Les origines de la méthode

Cette dernière astuce a été inventée par Henry Du Pré Labouchère, un politicien britannique du XIXe siècle, passionné de roulette. On attribue régulièrement d’autres noms à cette méthode, comme : la montante Américaine, la méthode d’annulation, la split Martingale ou encore la progression américaine. C’est une des plus populaires et elle compte de nombreux adeptes.

Le principe

Elle repose sur la notion qu’un coup gagnant annule deux coups perdants. Pour la mettre en pratique, déterminez tout d’abord le montant que vous espérez remporter. Ensuite, vous aurez à le diviser en une séquence de chiffres et à la noter sur une feuille ou un carnet pour pouvoir vous y référer par la suite. Pour constituer votre mise, vous devrez additionner le premier chiffre de votre série avec le dernier. Illustrons cela par un exemple :
Admettons la suite suivante, 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 4 ; 6 pour imaginer gagner 20. Alors, vous devrez parier en premier 7, soit 1 +6. Dans l’hypothèse où vous gagneriez, vous allez rayer les deux chiffres que vous venez d’additionner (le 1 et le 6). En revanche, dans le cas contraire, vous devrez inclure à la suite de votre séquence le chiffre de votre perte. Par conséquent, pour la prochaine mise, il faudra l’utiliser. Dans cette situation, cela donnera 8 (1 +7). Vous devrez suivre cette logique jusqu’à avoir épuisé l’ensemble de la série.

Avantages

Vous choisissez vous-même la série de chiffres de référence, ce qui rend le procédé plus flexible. De plus, vous établissez également librement votre seuil de gain.

Inconvénients

Comme avec la méthode d’Alembert, entre autres, c’est un système de montante en perte, donc plus vous perdez, plus vous devez parier. C’est une méthode inadaptée si votre table vous impose une limite de mise ou de temps vous empêchant de récupérer vos déficits.